Se libérer du poids de la productivité: Un guide pour un quotidien plus serein.

I. Le piège de la culpabilité : Quand l’improductivité devient une source de stress

Combien d’entre nous se sentent coupables lorsqu’ils ne sont pas constamment productifs ? Cette pression de la performance nous guette souvent, nous laissant stressés et insatisfaits même lorsque nous avons du temps libre.

Récit d’Eric Flag :
Eric Flag, l’auteur du podcast « Expansion », en a fait l’expérience après une période intense de préparation physique pour un Iron Man. Après des mois d’entraînements rigoureux, rythmés par un emploi du temps millimétré, il se retrouve avec un vide dans son quotidien. Ce temps libre, autrefois précieux, devient soudainement une source d’angoisse.  « C’est clair que de ne plus avoir tout ce sport au quotidien du jour au lendemain, bah ça m’a laissé beaucoup de place libre d’un seul coup…et je savais pas trop quoi faire en fait. » L’absence de structure et d’objectifs précis le plonge dans un état de confusion et d’improductivité.

Eric se retrouve alors piégé dans un cercle vicieux : la culpabilité de ne pas être assez productif l’empêche de profiter pleinement de son temps libre. Il hésite entre se reposer et se lancer dans de nouveaux projets, incapable de distinguer le repos nécessaire de la procrastination. « Il m’arrive de passer des moments entiers à me demander si j’ai réellement profité d’une journée de détente, ou si j’ai simplement cédé à la procrastination sous couvert de repos. » Cette incertitude le conduit à travailler tard le soir, perturbant ainsi ses cycles de sommeil et l’enfermant dans une boucle d’épuisement.

Le récit d’Eric illustre parfaitement le sentiment de culpabilité qui peut nous envahir lorsque nous ne nous sentons pas « utiles ». Cette introduction a pour but de vous montrer que vous n’êtes pas seul à ressentir cette pression, et que la quête effrénée de la productivité peut parfois nous conduire à un état de stress et d’insatisfaction.

II. Les racines du mal : Déconstruire le mythe de la productivité constante

Après avoir illustré le problème de la culpabilité liée à l’improductivité à travers le récit d’Eric Flag, il est essentiel de s’interroger sur les raisons qui expliquent ce phénomène.

Pourquoi ressentons-nous cette obligation d’être toujours productifs ? Pourquoi cette pression qui nous empêche de savourer nos moments de repos ?

Le mythe de la productivité comme mesure de la valeur

Dans notre société moderne, la productivité est souvent perçue comme la preuve de notre réussite et de notre valeur personnelle.  La performance et l’efficacité sont valorisées dans tous les domaines : le travail, les études, les loisirs…

Eric Flag le constate lui-même lorsqu’il dit : « Il y a quand même beaucoup de gens qui se lassent […] de leur domaine de leur carrière après 5, 10 ou 20 ans au même endroit quand bien même ils adoraient faire ça au tout début ».  Cette citation montre que la valeur d’une personne est souvent jugée en fonction de sa capacité à produire et à être performante sur le long terme.

Les réseaux sociaux amplifient cette pression en présentant des individus apparemment parfaits, toujours performants et accomplis. Face à ces images idéalisées, il est facile de se sentir inférieur et de culpabiliser de ne pas être aussi « productif ».

Les conséquences néfastes de la quête effrénée de la productivité

Chercher à être constamment productif peut avoir des effets négatifs importants. Cette quête effrénée peut entraîner :

  • Stress chronique et épuisement professionnel : le sentiment de devoir toujours en faire plus peut engendrer une fatigue mentale et physique considérable.
  • Perte de créativité et d’innovation : le manque de temps pour la réflexion et la détente empêche l’émergence de nouvelles idées.
  • Difficultés à profiter du moment présent : la concentration sur les objectifs futurs nous empêche de savourer les petits plaisirs du quotidien.
  • Dégradation des relations sociales : le manque de temps pour soi et pour les autres nuit à la qualité de nos relations.

Eric Flag illustre ce dernier point en racontant comment sa préparation intense pour l’Ironman l’a obligé à mettre de côté certains aspects de sa vie sociale et familiale : « pendant 9 mois sincèrement […] il y a il y a aucun moment où je me suis dit […] je me fais chier je sais pas ce que je peux faire ce que je dois faire ou ou ce qu’il faut que je fasse ».  Cette période, bien que productive sur le plan sportif, a eu un coût sur le plan personnel.

L’importance de redéfinir la notion de productivité

Il est essentiel de repenser la notion de productivité et de l’adapter à nos besoins et à nos aspirations.  Être productif ne signifie pas seulement accomplir un maximum de tâches. Cela signifie aussi s’épanouir personnellement et avoir un impact positif sur le monde qui nous entoure.

Le repos et l’inactivité sont essentiels à la créativité, à la réflexion et à la recharge des batteries. S’accorder des moments de pause permet de revenir plus fort et plus inspiré.
Comme le dit Eric Flag : « en fait on trouve des méthodes non productives pour être plus productif indirectement ». Il souligne ici l’importance de trouver un équilibre entre la productivité et le repos, en utilisant des « méthodes non productives » pour améliorer son bien-être et, indirectement, sa productivité.

Il est temps de remettre en question le mythe de la productivité constante. Fixons-nous des objectifs qui correspondent à nos valeurs et à nos aspirations profondes.
N’oublions pas que la vie est un marathon, pas un sprint. Il est important de trouver un rythme qui nous permette de tenir sur la durée, en alternant les moments d’effort et les moments de repos.

III. Reprendre le contrôle de son temps : Distinguer repos et procrastination.

Après avoir examiné les origines du sentiment de culpabilité lié à l’improductivité, il est crucial de s’attaquer à la difficulté de distinguer le repos nécessaire de la procrastination improductive. Comment savoir si l’on s’accorde une pause bien méritée ou si l’on fuit ses responsabilités en repoussant des tâches importantes ? Cette section propose des conseils pratiques pour gérer son temps libre de manière saine et équilibrée, en apprenant à faire la différence entre ces deux notions.

Définir le repos et la procrastination

Le repos est un temps essentiel pour se ressourcer, tant physiquement que mentalement. Il permet de recharger ses batteries, de se détendre et de revenir plus fort face aux défis du quotidien. La procrastination, quant à elle, se caractérise par le report systématique de tâches importantes, souvent motivé par la peur, le manque de motivation ou une mauvaise organisation.

La distinction entre les deux est essentielle. Le repos est bénéfique et permet de revenir plus performant et plus créatif. La procrastination, au contraire, génère du stress et de la culpabilité, et peut avoir des conséquences négatives sur le long terme.

Identifier les signes de la procrastination

Pour distinguer le repos de la procrastination, il est important de s’interroger sur ses motivations :

  • Pourquoi est-ce que je repousse cette tâche ? Est-ce par fatigue légitime ou par peur de l’échec ?
  • Suis-je réellement en train de me reposer ou est-ce que je cherche à fuir mes responsabilités ?

Analyser ses émotions est également un bon indicateur. La procrastination est souvent accompagnée de sentiments négatifs comme la culpabilité, l’anxiété et la frustration. Le repos, au contraire, procure un sentiment de bien-être et de sérénité.

Enfin, observez vos comportements. La procrastination se traduit souvent par la multiplication des activités inutiles et la difficulté à se concentrer sur les tâches importantes. Vous passez des heures à scroller sur les réseaux sociaux ou à regarder des vidéos, alors que vous devriez être en train de travailler sur un projet important ? Il est probable que vous soyez en train de procrastiner.

Conseils pour reprendre le contrôle de son temps

Voici quelques conseils pratiques pour gérer son temps libre de manière plus saine et équilibrée :

  • Planifiez des moments de repos. Intégrez des plages horaires dédiées au repos dans votre agenda, au même titre que vos rendez-vous professionnels ou vos activités sportives.
  • Choisissez des activités de repos qui favorisent la détente. Lecture, méditation, promenade dans la nature, activités créatives, passer du temps avec ses proches : les options sont nombreuses ! Trouvez celles qui vous correspondent le mieux et qui vous permettent de véritablement vous déconnecter.
  • Fixez des limites à la procrastination. Définissez des plages horaires pour les activités potentiellement chronophages comme les réseaux sociaux, les jeux vidéo ou la télévision.
  • Utilisez des techniques de gestion du temps. La méthode Pomodoro, la matrice d’Eisenhower ou d’autres techniques peuvent vous aider à mieux organiser votre temps et à être plus efficace.
  • Entourez-vous de personnes positives. Le soutien de votre entourage peut être précieux pour vous aider à lutter contre la procrastination.

Mettre en pratique : les exemples d’Eric Flag

Le récit d’Eric Flag offre un exemple concret de la difficulté à distinguer le repos de la procrastination. Il décrit sa relation complexe avec les jeux vidéo, qui peuvent être à la fois une source de plaisir et de détente, mais aussi une forme de procrastination.
Il explique comment il a réussi à réintégrer les jeux vidéo dans sa vie de manière équilibrée. Il a notamment appris à fixer des limites à son temps de jeu et à choisir des jeux qui lui procuraient une véritable satisfaction, plutôt que de se laisser entraîner dans des spirales de jeu compulsif.

En planifiant ses sessions de jeu, en choisissant des jeux qui lui plaisent et en étant conscient de ses motivations, Eric Flag a réussi à transformer une activité potentiellement addictive en un véritable loisir.

Apprendre à distinguer le repos de la procrastination est essentiel pour reprendre le contrôle de son temps et vivre une vie plus épanouissante. En suivant ces conseils, vous pourrez profiter pleinement de vos moments de détente sans culpabiliser, et vous serez plus efficace lorsque vous devrez vous concentrer sur vos tâches importantes.
N’oubliez pas que l’objectif est de trouver un équilibre personnel entre repos et productivité, en accord avec vos valeurs et vos aspirations.

IV. Cultiver le plaisir : Retrouver le goût des hobbies non productifs.

Dans la section précédente, nous avons appris à distinguer le repos nécessaire de la procrastination improductive. Maintenant, explorons comment le repos peut prendre la forme de hobbies non productifs qui contribuent à notre bien-être et à notre détente.

Les obstacles à la pratique de ses hobbies

Malgré les nombreux avantages des hobbies, plusieurs obstacles peuvent nous empêcher de les intégrer à notre quotidien.

  • Le manque de temps est souvent cité comme la principale raison. La vie moderne est exigeante, et il peut sembler impossible de trouver du temps pour des activités non « productives ».
  • Un sentiment de culpabilité peut également nous freiner. On peut se sentir coupable de prendre du temps pour soi, surtout si l’on a l’impression d’avoir beaucoup de choses à faire.
  • La peur de l’échec est un autre obstacle courant. On peut hésiter à se lancer dans un nouveau hobby par peur de ne pas être bon, de ne pas progresser ou de ne pas y trouver de satisfaction.
  • Il arrive également que l’on perde tout simplement l’intérêt pour ses anciens hobbies. On a peut-être perdu l’habitude de les pratiquer, et on ne sait plus quelles activités nous procurent du plaisir.
  • Enfin, l’influence de la société peut nous pousser à privilégier les activités « utiles » au détriment de celles qui nous font simplement plaisir. La culture de la performance et de la productivité peut nous faire oublier l’importance du repos et de la détente.

Surmonter les obstacles et retrouver le plaisir

Heureusement, il existe des solutions pour surmonter ces obstacles et retrouver le goût des hobbies non productifs.

  • Planifier du temps pour ses hobbies est essentiel. Intégrez des plages horaires dédiées à vos hobbies dans votre agenda, au même titre que vos rendez-vous professionnels ou vos activités sportives.
  • Commencez par vous fixer des objectifs réalistes. Si vous n’avez pas pratiqué de hobby depuis longtemps, ne cherchez pas à en faire trop d’un coup. Commencez par de petites sessions et augmentez progressivement la durée au fur et à mesure que vous retrouvez le plaisir de l’activité.
  • L’important est de vous concentrer sur le plaisir que vous procure l’activité. Choisissez des hobbies qui vous plaisent vraiment, sans vous soucier de la performance.
  • N’ayez pas peur de faire des erreurs. Acceptez que l’apprentissage prend du temps et que vous ne serez pas parfait dès le début.
  • Félicitez-vous de vos progrès, aussi petits soient-ils. Reconnaître vos efforts et célébrer vos petites victoires vous aidera à rester motivé.
  • Enfin, entourez-vous de personnes qui partagent vos passions. Rejoindre un club, un groupe ou une communauté en ligne peut vous aider à rester motivé et à progresser.

Exemples d’activités pour le bien-être et la détente

Les possibilités sont infinies ! Voici quelques exemples d’activités qui favorisent le bien-être et la détente :

  • Activités artistiques: dessin, peinture, sculpture, musique, danse, théâtre, photographie.
  • Activités manuelles: bricolage, couture, tricot, jardinage, cuisine.
  • Activités sportives: marche, course à pied, natation, yoga, vélo, sports collectifs.
  • Jeux de société: jeux de cartes, jeux de rôle, jeux de stratégie.
  • Collections: timbres, pièces de monnaie, cartes postales, livres, figurines.
  • Activités de plein air: randonnée, camping, pêche, observation des oiseaux.
  • Voyages: découvrir de nouveaux lieux, de nouvelles cultures.

S’inspirer de l’expérience d’Eric Flag

Eric Flag nous a partagé son expérience avec trois hobbies : les jeux vidéo, le poker et le piano. Il a rencontré des obstacles, notamment la difficulté à trouver du temps, un sentiment de culpabilité et une tendance à la procrastination.
Malgré ces difficultés, il a réussi à réintégrer les jeux vidéo dans sa vie de manière équilibrée. Il a appris à planifier ses sessions de jeu, à choisir des jeux qui lui procuraient une véritable satisfaction et à accepter ses erreurs.
Quant au poker, il a réalisé qu’il préférait les parties entre amis aux tournois en casino, qui étaient trop longs et perturbaient son rythme de sommeil.
Enfin, le piano reste un défi pour lui, car il a du mal à surmonter la friction initiale pour s’y mettre.

L’expérience d’Eric Flag nous montre qu’il est possible de retrouver le plaisir des hobbies non productifs, même si cela demande des efforts et de la persévérance. En analysant ses propres obstacles et en s’inspirant de ses solutions, chacun peut trouver sa propre voie vers un meilleur équilibre entre repos et productivité.

Cultiver des hobbies non productifs est essentiel pour le bien-être et l’épanouissement personnel. Prenez le temps d’identifier vos passions et de mettre en place des solutions pour les intégrer à votre vie. Vous ne le regretterez pas!

V. Un outil simple et efficace : Le tracker d’actions, un allié pour un quotidien plus serein.

Intégrer de nouvelles habitudes et atteindre ses objectifs peut s’avérer difficile, même avec une forte motivation. La vie quotidienne est remplie de distractions et d’obstacles qui nous détournent de nos aspirations. Heureusement, il existe des outils concrets et accessibles pour nous aider à progresser sur ce chemin. Le tracker d’actions, aussi appelé tracker d’habitudes, en est un exemple particulièrement efficace. Simple à mettre en place, il offre une visualisation claire de nos progrès et nous responsabilise dans la réalisation de nos actions quotidiennes. Dans cette section, nous allons explorer en détail le fonctionnement du tracker d’actions, ses avantages et les étapes clés pour l’utiliser de manière optimale.

Qu’est-ce qu’un tracker d’actions ?

Un tracker d’actions est un outil visuel qui permet de suivre la réalisation d’actions ou d’habitudes spécifiques sur une période donnée. Il peut prendre la forme d’un calendrier, d’un tableau, d’une liste ou même d’une application mobile. Le principe est simple : vous définissez les actions que vous souhaitez réaliser chaque jour, vous les notez sur votre support, et vous cochez la case correspondante chaque jour où vous avez accompli l’action.

Par exemple, si vous souhaitez boire 1,5L d’eau par jour, faire 10 minutes de méditation chaque matin, et lire 10 pages d’un livre chaque soir, vous inscrirez ces trois actions sur votre tracker. Chaque soir, avant d’aller vous coucher, vous cocherez les cases correspondant aux actions que vous avez réalisées.

Pourquoi utiliser un tracker d’actions ?

L’utilisation d’un tracker d’actions présente de nombreux avantages :

  • Visualisation des progrès: Le tracker permet de visualiser concrètement les actions réalisées chaque jour, ce qui procure un sentiment de satisfaction et motive à poursuivre ses efforts. Voir la chaîne de croix s’allonger sur le calendrier est particulièrement gratifiant et encourageant.
  • Responsabilisation: Le simple fait de noter ses actions sur un support et de devoir les cocher incite à les réaliser. On se sent davantage responsable de ses engagements, ce qui nous pousse à agir.
  • Création d’une routine: Répéter une action quotidiennement à l’aide d’un tracker favorise son intégration dans la routine et facilite la création d’une habitude. Le tracker agit comme un rappel constant et nous aide à ancrer de nouveaux comportements dans notre quotidien.
  • Gain de confiance en soi: Observer sa capacité à tenir ses engagements, même s’il s’agit de petites actions, renforce l’estime de soi et encourage à se fixer de nouveaux objectifs. Le tracker permet de constater que l’on est capable d’agir et de progresser, ce qui nourrit notre confiance en nos capacités.
  • Diminution du stress: Se fixer des objectifs clairs et mesurables à l’aide d’un tracker permet de mieux gérer son temps et ses efforts, ce qui diminue le stress et l’anxiété. On sait exactement ce qu’il faut faire chaque jour, et on peut suivre sa progression de manière objective.

Comment mettre en place un tracker d’actions efficacement ?

Pour mettre en place un tracker d’actions de manière efficace, suivez ces étapes :

  • Choisir le bon support: Vous pouvez opter pour un calendrier papier, un tableau blanc, une feuille de papier, un fichier numérique ou une application mobile. Le choix du support dépend de vos préférences et de votre mode de vie. Un support physique, comme un calendrier papier, offre une expérience plus tangible et peut être plus satisfaisant à utiliser. Eric Flag a choisi de créer son propre tableau, de l’imprimer et de le coller sur un carton pour le rendre plus solide et durable. Il explique que cette démarche lui permet de s’engager davantage et de prendre son tracker au sérieux.
  • Définir des actions/habitudes SMART: Vos actions ou habitudes doivent être Spécifiques, Mesurables, Atteignables, Réalistes et Temporellement définies.
    • Spécifique: L’action doit être clairement définie. Au lieu de « faire du sport », notez « faire 30 minutes de marche rapide ».
    • Mesurable: Vous devez pouvoir quantifier l’action. Au lieu de « lire plus », notez « lire 10 pages d’un livre ».
    • Atteignable: L’action doit être réalisable dans votre contexte actuel.
    • Réaliste: L’action doit être en accord avec vos capacités et votre motivation.
    • Temporellement définie: Fixez une durée précise pour l’action.
  • Commencer petit: Concentrez-vous sur 1 à 3 actions au début pour éviter de vous surcharger et de vous décourager.  Il est préférable de commencer par des actions simples et faciles à intégrer avant d’augmenter progressivement la difficulté.
  • Placer le tracker à un endroit visible: Accrochez votre calendrier ou votre tableau à un endroit où vous le verrez tous les jours, comme sur votre réfrigérateur, votre bureau ou votre miroir de salle de bain. Le tracker doit agir comme un rappel visuel constant pour vous encourager à agir.

Conseils pour utiliser un tracker d’actions au quotidien

Voici quelques conseils pour utiliser votre tracker d’actions de manière optimale :

  • Être régulier: Cochez votre tracker chaque jour, même si vous n’avez pas réalisé l’action. Cela vous permet de visualiser vos manquements et d’analyser les causes.  Il est important d’être honnête avec soi-même et de ne pas essayer de tricher en cochant des cases que l’on n’a pas méritées.
  • Être bienveillant envers soi-même: Ne vous culpabilisez pas en cas d’échec. Il est normal de ne pas réussir à cocher toutes les cases tous les jours. Identifiez les obstacles qui vous ont empêché de réaliser l’action et ajustez votre approche si nécessaire. L’objectif du tracker est de vous aider à progresser, pas de vous juger ou de vous punir.
  • Célébrer vos réussites: Récompensez-vous symboliquement lorsque vous atteignez vos objectifs.  Le sentiment de satisfaction lié à la réalisation d’une action est une récompense en soi, mais vous pouvez également vous offrir une petite gratification pour maintenir votre motivation.
  • Adapter le tracker au fil du temps: N’hésitez pas à modifier les actions de votre tracker, à en ajouter ou à en supprimer, en fonction de vos besoins et de vos progrès. Le tracker doit être un outil flexible qui évolue avec vous.

S’inspirer de l’expérience d’Eric Flag

Eric Flag utilise lui-même un tracker d’actions et témoigne de son efficacité pour l’aider à atteindre ses objectifs et à structurer son quotidien. Il a choisi de créer son propre tracker, ce qui lui permet de le personnaliser en fonction de ses besoins. Il met en avant l’importance de l’engagement personnel et de la motivation pour utiliser le tracker de manière optimale.  Il encourage ses auditeurs à tester cette méthode simple et accessible, tout en soulignant qu’elle ne garantit pas une réussite instantanée et qu’il faut persévérer dans ses efforts.

Le tracker d’actions est un outil puissant et accessible pour intégrer de nouvelles habitudes, atteindre ses objectifs et vivre un quotidien plus serein et épanouissant.  Il ne s’agit pas d’une solution miracle, mais d’un outil qui, utilisé avec constance et bienveillance, peut faciliter la mise en place de changements positifs dans votre vie.

N’hésitez pas à tester cette méthode simple et à l’adapter à vos propres besoins. Vous serez surpris de constater à quel point un petit geste quotidien peut avoir un impact important sur votre bien-être et votre développement personnel.

VI. Vers un équilibre libérateur : Se reconnecter à ses besoins et à ses envies.

Une vie équilibrée, où la productivité n’est pas la seule valeur, ouvre la voie à une existence plus riche et plus sereine.  En vous reconnectant à vos aspirations profondes et en intégrant des activités nourrissantes à votre quotidien, vous découvrirez les bienfaits d’une vie plus authentique : moins de stress, plus de joie, des relations plus profondes et une créativité décuplée.  Libérez-vous de la pression de la performance constante et engagez-vous dès aujourd’hui sur ce chemin vers l’épanouissement en identifiant une petite action qui vous rapprochera d’un meilleur équilibre.

Source : Écoute ça si tu te sens jamais assez productif 🌀 (le cercle vicieux)